DIVINE EMILIE

La Compagnie

"COLETTE journaliste"

Crédits photo : Terry LAIR

"COLETTE journaliste" - une lecture-spectacle en musique

 

Le journalisme a été une activité majeure de COLETTE, majeure et admirable, et pourtant encore peu connue. COLETTE a écrit plus de 1200 articles de presse. De nombreux journaux ont insisté pour l’engager : Le Matin, l’Eclair, le Figaro - sa chronique figurait en première page, Le Quotidien, Le Mercure de France, La Baïonnette, La Vie parisienne, Vogue, Femina, Marie-Claire et d’autres encore. COLETTE a tenu presque toutes les rubriques : faits divers, grands reportages, têtes couronnées, chroniques, critique dramatique, mode, beauté et littérature. Elle n’écrit que sur ce qu’elle a vu et entendu. Et elle n’hésite pas à inventer un style totalement nouveau qui mêle l’écriture de la romancière et de la poétesse à celle de la journaliste. Son article sur l'arrestation de Bonnot en 1912 "Après l'affaire de la rue Ordener", est écrit dans ce style nouveau qui séduit immédiatement le million de lecteurs du Matin. Et pourtant il s'agit de son premier "grand reportage", à une époque où elle est l'une des très rares femmes journalistes. Peu après son entrée au Matin, elle entame une histoire d'amour passionnée avec l'un des rédacteurs en chef qui devient son mari, Henri de Jouvenel. Il l'épouse enceinte. Ce sera une fille. Lorsque la guerre éclate, COLETTE est le seul grand écrivain français à décrire aussi bien la vie en France en dehors du front et des hôpitaux de campagne. La Première Guerre Mondiale et son expérience de journaliste modifient profondément sa vie, son couple et son écriture de journaliste, mais aussi de romancière. Encore une fois, COLETTE se ré-invente. A la fin de la guerre, elle est nommée Directrice littéraire au Matin, et le démon du journalisme ne la lâche pas. Mais elle reprend sont activité de romancière. La période des "grands" romans  débute. Elle publie en 1920 "Chéri". Elle y invente la figure de la femme mûre de 50 ans qui manquait à la littérature française. Proust et Gide disent leur admiration.

Cette femme qui n'a pas fait d'études, à qui on n'a appris aucun métier est devenue l'un des plus grands journalistes français et l'un des plus grands romanciers.

Katell GRABOWSKA : voix, chant, bendir, gong, rakatak
 
Marc LAURAS : voix, violoncelle, melodica et grelots
 
Durée : 1 h 05
 
A partir de 13 ans

Voir l'article du Journal du Centre du 24/01/2023

 

"Katell Grabowska et Marc Lauras, un duo d’artistes excellent pour interpréter l’écrivaine Colette en journaliste."

 

https://www.lejdc.fr/varzy-58210/actualites/a-la-decouverte-de-colette-journaliste_14250855/

"1925 Cecilia et l'astrophysique"

Crédits photos et images : Terry LAIR

"1925 Cecilia et l'astrophysique"
Une histoire de femme et de sciences

 

Il s’agit d’un spectacle de théâtre musical en images qui s'adresse autant aux passionnés de sciences qu'à ceux qui ne connaissent rien à l'astronomie : - )


On apprend que juste après le Big Bang et encore maintenant, l’univers visible ne contient quasiment que de l’hydrogène, que nous ne sommes que des « poussières d’étoiles », issues d’une lente transformation de l'hydrogène des étoiles. Mais qui a réalisé cette découverte de l'omniprésence de l'hydrogène ? Une Anglaise de 25 ans Cecilia Payne-Gaposchkin, en 1925. Le spectacle raconte cette aventure humaine et scientifique. Humaine, car, en tant que femme, Cecilia a dû gravir non pas seulement des montagnes, mais plusieurs Everest pour réaliser son rêve de devenir astronome. 

 

Juste après la Première Guerre Mondiale, à Cambridge en Angleterre,  elle étudie avec des génies, seule femme parmi des hommes : Rutherford, le « Darwin de l’atome », Bohr qui invente la physique quantique, et Eddington, LA star de l’astronomie qui défend la théorie de la relativité générale d’Einstein. Dans les années 1920, il n’y a qu’un seul endroit au monde où une femme peut gagner sa vie – mal – et nourrir quelques espoirs : Harvard aux Etats-Unis. Harvard possède alors une collection unique au monde de plaques photographiques d'arcs-en-ciel des étoiles. Ces arcs-en-ciel ont été classés et diffèrent selon que les étoiles sont bleues, jaunes ou rouges : O B A F G K M. Mais pourquoi ces différentes familles ? Que signifient-elles ?  En 1923 on ne connaît à peu près rien des étoiles ! En 2 ans, de 23 à 25 ans, Cecilia va avancer à pas de géante en appliquant à l'astronomie les toutes dernières connaissances de la physique. Elle va allier ses connaissances sur la physique quantique et l'astronomie, ce qu'elle est un des rares astronomes de l'époque à pouvoir faire, et résoudre le mystère de la composition des étoiles et de leurs arcs-en-ciel. Des années plus tard, sa thèse est déclarée comme la plus admirable jamais écrite !

 

Quand Cecilia décide de s'exiler, elle ne connaît personne aux Etats-Unis ; elle est pauvre ; son père est mort quand elle avait 4 ans ; sa famille a tout misé sur son frère ; elle ne pourra jamais être astronome professionnelle en Angleterre ; Harvard n'a jamais embauché des femmes que comme assistantes. Mais Cecilia a pour elle son immense désir, son extraordinaire intelligence , une bourse de recherche offerte par des féministes américaines et le violon de son père.

 

Bien que reconnue comme le meilleur jeune astronome aux Etats-Unis, le combat de Cecilia dura longtemps et fut rude. Très faible salaire, peu de temps pour de la recherche de haut niveau, obligée de se plier aux exigences du Directeur, très peu de reconnaissance et une invisibilisation voulues par Harvard, une interdiction d'aller observer avec la plupart des grands télescopes (dangereux et indécent pour une femme la nuit), et une société qui voit d'un très mauvais oeil qu'une femme de la bourgeoisie continue de travailler tout en se mariant et en ayant des enfants. Travailleuse acharnée, Cecilia n'a jamais renoncé et a ouvert des portes pour les femmes après elle : elle s'est mariée et a eu trois enfants, sans pour autant démissionner, sans sacrifier la musique, la littérature, les voyages, et la cuisine qu'elle aimait tant. Elle a été la première femme nommée astronome à Harvard en 1938. Et après plus de 30 ans de travail acharné, elle est devenue la première femme nommée professeure à Harvard, tous départements confondus, et dans la foulée Directrice du département d’astronomie en 1956.

Katell GRABOWSKA jeu et chant

 

Marc LAURAS : jeu, violoncelle, psalterion,

ravanata et percussions

 

Durée : 1h05

 

Vidéoprojecteur

 

A partir de 10 ans

"Elles ont révolutionné l'astronomie" une conférence musicale théâtralisée

 

Katell GRABOWSKA et Marc LAURAS vous racontent en musique et en images sublimes l'histoire de ces femmes astronomes qui ont révolutionné l'astronomie des années 1880 aux années 1980. Ils vous racontent comment Williamina FLEMING et Annie CANNON inventèrent à Harvard notre classification actuelle des étoiles et produisirent une base de données extraordinaire, comment on découvrit d'autres galaxies que la nôtre grâce à Henrietta LEAVITT, juste avant que Cecilia PAYNE-GAPOSCHKIN ne découvre la composition de l'univers dans les années 1920. Margaret BURBIDGE corrigea simplement d'une façon radicale la théorie du Big Bang. Et trente ans plus tard son amie Vera RUBIN donna corps à l'hypothèse de la matière noire ! Et ce malgré les montagnes qu'elles durent déplacer du fait qu'elles étaient femmes.

 

Katell GRABOWSKA : voix ; Marc LAURAS : violoncelle

1 h

Tout public

 

La conférence musicale peut être suivie d'un "questions-réponses" du fait que Katell GRABOWSKA est aussi historienne des sciences.

 

Une lecture musicale d'après Le Discours sur le bonheur d'Emilie du CHÂTELET

Ce spectacle a été conçu comme une rencontre avec Emilie du Châtelet. Des extraits de son Discours sur le bonheur permettent d'entendre sa voix. Ils sont intercalés entre des moments où Katell GRABOWSKA raconte son histoire si singulière. La compréhension du Discours s'en trouve facilitée et enrichie. Marc LAURAS donne également des clefs d'écoute grâce à sa musique.

 

Emilie du Châtelet (1706 - 1749) est la première Française à avoir été reconnue comme "un des plus grands savants européens". Elle fut le grand amour de Voltaire et son alter ego intellectuel. C'est à son contact que Voltaire développa une pensée beaucoup plus approfondie. Elle eut la chance d'être adorée de son père qui lui fit donner peu ou prou la même éducation que ses frères. Et elle eut la chance que son mari, à qui elle donna trois enfants, soit un homme doux qui lui offrit une liberté et une admiration peu commune. Dotée d'une intelligence et d'une force de travail hors norme, elle eut néanmoins le courage de défier l'ordre social et les jalousies acerbes de l'époque, en cherchant à s'affirmer dans un monde exclusivement masculin : celui des sciences physiques et mathématiques. Pendant près de cinq ans, elle s'exila pour ainsi dire dans son château de Cirey en Champagne où son mari avait accepté de donner refuge à Voltaire. Emilie fut la première femme à être publiée par l'Académie des Sciences pour son mémoire sur le feu. Elle osa signer de son nom ses Institutions de physique qui firent le tour de l'Europe, soutenue en cela par Voltaire et son mari, à une époque où, s'il était toléré qu'une femme soit savante, il l'était très mal qu'elle le montre. Emilie était également passionnée de chant, de théâtre, de bonne chaire, de plaisirs voluptueux, de philosophie, mais les deux plus grandes affaires de sa vie furent ses amours, et Newton. Dans les années 1730 - 1740, les théories de Descartes régnaient en France alors que celles de Newton régnaient en Angleterre. Pour les cartésiens, la Terre avait une forme de citron, pour les newtoniens, elle avait une forme de pamplemousse. Voltaire et l'Académicien Maupertuis avaient découvert les théories de Newton à l'occasion d'un séjour en Angleterre. Les deux amis décidèrent de s'en faire les champions. C'est à leur contact qu'Emilie découvrit Newton. Elle se plongea dans l'étude avec délectation et acharnement. Elle devint rapidement une bien meilleure scientifique que Voltaire. Elle l'assista pour la rédaction de ce qui fut le premier best-seller en France à faire connaître Newton aux esprits cultivés sous une forme vulgarisée. Avec trois autres savants, ils ont fait basculer la France savante de Descartes à Newton. Le legs le plus important d'Emilie fut sa traduction-amélioration et un commentaire du chef d'oeuvre scientifique de Newton : ses Principia, où il expose entre autre chose sa théorie de la gravitation universelle. Emilie mourut tragiquement après avoir donné la vie au fruit de ses amours avec le Chevalier de Saint Lambert, alors qu'elle venait de terminer son manuscrit sur les Principia de Newton.

 

Son Discours sur le bonheur a très probablement été écrit vers 1746 dans sa quarantième année, alors que l'amour de Voltaire s'en était allé. Une forte complicité intellectuelle demeurait, et Voltaire continuait de suivre la Marquise dans ses déplacements. Ce désamour fit atrocement souffrir Emilie qui eut beaucoup de peine à s'en remettre. Mais elle finit par trouver une certaine paix intérieure à l'époque où elle écrit ce manuscrit. Il fut d'assez courte durée. En effet une passion ravageuse pour le Chevalier de Saint Lambert s'empara bientôt d'elle et la mena d'abord au déshonneur, puis à la mort.

 

Le Discours sur le bonheur d'Emilie du Châtelet est considéré comme un des bijoux de la littérature des Lumières.

 

Katell GRABOWSKA : voix ; Marc LAURAS : violoncelle

De 45 min à 1h05 selon les publics et les demandes

A partir de 15 ans

 

La lecture musicale peut être suivie d'un questions-réponses du fait que Katell GRABOWSKA est historienne des sciences et qu'elle s'est passionnée pour la vie et l'oeuvre d'Emilie du Châtelet.

La Prose du Transsibérien de Blaise CENDRARS

 

Marc LAURAS s’empare des 446 vers d’un poème mythique, d'un des plus grands écrivains voyageurs, qui parle du voyage, de l'adolescence vers l'âge adulte, de l'amour, et de l'aventure intérieure de la vie. Il a été composé en collaboration avec la peintre Sonia DELAUNAY, pionnière de la peinture abstraite, qui l’a complété par ses couleurs. Leur livre « simultané » a fait date dans l’histoire de l’art. 

Le spectacle a reçu d'excellentes critiques, en particulier au Festival d'Avignon 2019. Il a été très bien reçu par tous les lycéens qui l'ont vu.

 

Tout public à partir de 15 ans. 1h10

LabAouLA

 

Ce spectacle de Marc LAURAS LAURAS et de Robbas BIASSI BIASSI vous fait voyager autour du monde en musiques, en chansons et en contes.

 

Il s'adapte facilement à tous les publics de la maternelle aux adultes les plus sages,

De 45 min à 1h15.

 

Voir sur le site de Marc LAURAS

https://marc-lauras.com/ 

 

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